- repentant
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repentant, ante [ r(ə)pɑ̃tɑ̃, ɑ̃t ] adj. ♦ Qui se repent de ses fautes, de ses péchés. ⇒ contrit, pénitent. « je me suis présenté chez elle en esclave timide et repentant, pour en sortir en vainqueur couronné » (Laclos). Un air penaud et repentant. ⊗ CONTR. Impénitent.
● repentant, repentante adjectif Littéraire. Qui manifeste un repentir de ses péchés.repentant, anteadj. Qui se repent (d'une, de ses fautes).⇒REPENTANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst.I. — Part. prés. de repentir (se).II. — Adj. et subst.A. — RELIG. (Personne) qui se repent, qui reconnaît ses péchés. Synon. contrit. Âme repentante; chrétien, cœur repentant. [Le Seigneur] préfère l'obéissance du cœur aux sacrifices. Il a pitié du pécheur repentant (Théol. cath., t. 4, 1 1920, p. 974).— P. métaph. Supposons même (...) que, convertis et repentants, ils abjurent, dans la dépression, leur protectionnisme, et maintiennent leur niveau d'importation ou en freinent la descente (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 376).B. — P. ext. (Personne) qui se repent d'une faute, d'une faiblesse, d'une erreur et qui souhaite se racheter. Synon. contrit. Je vous servirai si bien et si loyalement que vous connaîtrez que je suis vrai repentant, et qu'à force de bien faire je veux amender mes défauts (DELAVIGNE, Louis XI, 1832, IV, 8, p. 186). Elle avait secrètement conservé l'espoir (...) qu'un jour Jérôme lui reviendrait, repentant, assagi (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 256).Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér.:151.repentant, ante [ʀ(ə)pɑ̃tɑ̃, ɑ̃t] adj. et n.ÉTYM. V. 1190; dér. de se repentir.❖1 Adj. Qui se repent de ses fautes, de ses péchés. ⇒ Contrit, marri (cit. 2), pénitent.1 (…) je me suis présenté chez elle en esclave timide et repentant, pour en sortir en vainqueur couronné.Laclos, les Liaisons dangereuses, CXXV.2 Abbadona (…) ce démon repentant qui cherche à faire du bien aux hommes : un remords dévorant s'attache à sa nature immortelle; ses regrets ont le ciel même pour objet, le ciel qu'il a connu (…)Mme de Staël, De l'Allemagne, II, XII.2 N. Pénitent.3 La plupart des repentants du XVIe siècle et du commencement du XVIIe avaient été des bandits (…) Ces meurtriers étaient des déserteurs des armées du temps (…) Un monde si plein de crimes se remplit de pénitents comme au temps de la Thébaïde.Chateaubriand, Vie de Rancé, p. 141.
Encyclopédie Universelle. 2012.
